FAF_Le médecin malade : les rapports avec sa patientèle
La maladie est une épreuve difficile pour le praticien malade. Depuis ces dernières années, la relation médecin-malade a connu un bouleversement, passant d’une tradition paternaliste à une conception égalitaire. (1) C’est dans ce contexte que vont se situer les préoccupations du médecin malade envers sa patientèle, notamment à l’occasion de son arrêt de travail. (2).
Le médecin peut se sentir coupable de laisser sa patientèle car il s’efforce de donner l’image d’une personne toujours altruiste et en excellente santé ce qui lui impose un sacrifice sur sa santé pour assurer la continuité des soins. Plus de 40% des médecins, ayant répondu à une enquête du CNOM en 2018, ont déclaré avoir renoncé à s’arrêter de travailler (alors que leur état de santé le justifiait) notamment à cause des difficultés à trouver un remplaçant (démarches auprès du CDOM, difficultés pour déterminer le partage des honoraires reçus ce qui pourra constituer un handicap financier pour régler les charges du cabinet). (3)
Le médecin va parfois se poser la question de la légitimité de sa maladie devant la pathologie de son patient et minimiser ses propres symptômes de ce fait, induisant un retard de sa propre prise en charge. Ou inversement, il pourra se sentir plus empathique, plus disponible ou à l’écoute à travers son propre vécu. Pour les médecins souffrant de pathologie grave, la relation médecin-patient, peut se modifier. L’arrêt de travail du médecin souligne l’importance de celui-ci. Selon Michael Balint, le médecin intervient directement dans le processus thérapeutique par sa personnalité, son comportement et son ouverture au patient. (4) Le patient va aussi le percevoir différemment après cette interruption de sa présence. La maladie du médecin va ramener ce dernier au même rang que son patient, celui d’un simple mortel qui peut être malade, souffrir… certains patients seront surpris, d’autres attentionnés et bienveillants.
L’arrêt complet de travail entraîne une souffrance mentale. La maladie affaiblit le médecin tant sur le plan physique que psychique ce qui peut altérer ses compétences, son empathie et sa lucidité. La reprise du travail sera parfois précoce et laborieuse. La reprise de l’activité complète ou partielle ajoute aux conséquences physiques de la maladie, le doute dans l’esprit de la patientèle. (5)
L’objectif général de cette formation est d’apporter aux participants un éclairage sur les enjeux psychologiques intervenant entre le médecin malade et sa patientèle. Ceci afin de les sensibiliser aux répercussions de la maladie sur leur quotidien mais aussi à aider leurs confrères malades, si nécessaire, en leur apportant les informations nécessaires pour que ceux-ci puissent faire face aux difficultés psychiques rencontrées à l’occasion d’un éventuel arrêt maladie prolongé.
Le médecin peut se sentir coupable de laisser sa patientèle car il s’efforce de donner l’image d’une personne toujours altruiste et en excellente santé ce qui lui impose un sacrifice sur sa santé pour assurer la continuité des soins. Plus de 40% des médecins, ayant répondu à une enquête du CNOM en 2018, ont déclaré avoir renoncé à s’arrêter de travailler (alors que leur état de santé le justifiait) notamment à cause des difficultés à trouver un remplaçant (démarches auprès du CDOM, difficultés pour déterminer le partage des honoraires reçus ce qui pourra constituer un handicap financier pour régler les charges du cabinet). (3)
Le médecin va parfois se poser la question de la légitimité de sa maladie devant la pathologie de son patient et minimiser ses propres symptômes de ce fait, induisant un retard de sa propre prise en charge. Ou inversement, il pourra se sentir plus empathique, plus disponible ou à l’écoute à travers son propre vécu. Pour les médecins souffrant de pathologie grave, la relation médecin-patient, peut se modifier. L’arrêt de travail du médecin souligne l’importance de celui-ci. Selon Michael Balint, le médecin intervient directement dans le processus thérapeutique par sa personnalité, son comportement et son ouverture au patient. (4) Le patient va aussi le percevoir différemment après cette interruption de sa présence. La maladie du médecin va ramener ce dernier au même rang que son patient, celui d’un simple mortel qui peut être malade, souffrir… certains patients seront surpris, d’autres attentionnés et bienveillants.
L’arrêt complet de travail entraîne une souffrance mentale. La maladie affaiblit le médecin tant sur le plan physique que psychique ce qui peut altérer ses compétences, son empathie et sa lucidité. La reprise du travail sera parfois précoce et laborieuse. La reprise de l’activité complète ou partielle ajoute aux conséquences physiques de la maladie, le doute dans l’esprit de la patientèle. (5)
L’objectif général de cette formation est d’apporter aux participants un éclairage sur les enjeux psychologiques intervenant entre le médecin malade et sa patientèle. Ceci afin de les sensibiliser aux répercussions de la maladie sur leur quotidien mais aussi à aider leurs confrères malades, si nécessaire, en leur apportant les informations nécessaires pour que ceux-ci puissent faire face aux difficultés psychiques rencontrées à l’occasion d’un éventuel arrêt maladie prolongé.
Pour qui?
Généralistes et autres spécialités
