FAF_Techniques de communication : comment améliorer la relation médecin-patient
L’être humain acquiert des règles de communication dès son plus jeune âge et en use de manière inconsciente pour la plupart d’entre elles.
Selon Paul Watzlawick (Ecole de Palo Alto) "On ne peut pas ne pas communiquer" mais entre "Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous voulez entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous croyez comprendre, Ce que vous voulez comprendre, Ce que vous comprenez…", il y a au moins neuf possibilités de ne pas s'entendre ! [1]
A. Mehrabian a démontré que 7% de la communication est Verbale (signification et sens donné aux mots), 38% est Vocale (intonation et son de la voix) et 55% est Visuelle (attitude, expressions du visage, langage corporel et attitudes parasites…) : ainsi, nous amplifions, limitons ou nions ce que nos paroles disent, et disons même certaines choses avec plus de facilité et d'efficacité qu'avec des mots. [2]
Le médecin a besoin de recueillir auprès de ses patients des données relatives à leurs plaintes et à leur souffrance : pour cela, sa façon d’entrer en relation avec leur perception du monde va conditionner le bon déroulement de sa consultation. Mais l’art de communiquer est complexe : il existe de nombreuses techniques de communication et savoir laquelle utiliser avec un patient donné est fondamental. [3]
Le médecin (ou le conjoint collaborateur) a la nécessité d'un discours de qualité lorsqu'il est face à un patient, et il doit s’assurer en permanence que le patient comprend ses propos et évaluer s’il y adhère ou non : rétroaction positive ou négative car nous ne sommes pas égaux en matière de communication. Il faut déterminer les chemins usuels de tout acte de communication, en détecter les blocages, les parasites et les interférences éventuelles. [4]
D’autre part, les transmissions font partie du quotidien de tout médecin et représentent des enjeux majeurs au niveau de la sécurité des patients : elles sont à risque de générer des discontinuités qui sont particulièrement susceptibles de conduire à des erreurs. L’analyse des événements indésirables graves en milieu hospitalier montre que des erreurs de communication entre les soignants sont impliquées dans environ deux tiers des cas. Ceci représente un risque pour les patients qui est évitable avec de meilleures techniques de communication. [5]
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants (médecins et conjoints collaborateurs), les techniques de base d’une bonne communication et de reconnaitre quelles sont les attitudes parasites sources de mauvaise communication avec les patients.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Selon Paul Watzlawick (Ecole de Palo Alto) "On ne peut pas ne pas communiquer" mais entre "Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous voulez entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous croyez comprendre, Ce que vous voulez comprendre, Ce que vous comprenez…", il y a au moins neuf possibilités de ne pas s'entendre ! [1]
A. Mehrabian a démontré que 7% de la communication est Verbale (signification et sens donné aux mots), 38% est Vocale (intonation et son de la voix) et 55% est Visuelle (attitude, expressions du visage, langage corporel et attitudes parasites…) : ainsi, nous amplifions, limitons ou nions ce que nos paroles disent, et disons même certaines choses avec plus de facilité et d'efficacité qu'avec des mots. [2]
Le médecin a besoin de recueillir auprès de ses patients des données relatives à leurs plaintes et à leur souffrance : pour cela, sa façon d’entrer en relation avec leur perception du monde va conditionner le bon déroulement de sa consultation. Mais l’art de communiquer est complexe : il existe de nombreuses techniques de communication et savoir laquelle utiliser avec un patient donné est fondamental. [3]
Le médecin (ou le conjoint collaborateur) a la nécessité d'un discours de qualité lorsqu'il est face à un patient, et il doit s’assurer en permanence que le patient comprend ses propos et évaluer s’il y adhère ou non : rétroaction positive ou négative car nous ne sommes pas égaux en matière de communication. Il faut déterminer les chemins usuels de tout acte de communication, en détecter les blocages, les parasites et les interférences éventuelles. [4]
D’autre part, les transmissions font partie du quotidien de tout médecin et représentent des enjeux majeurs au niveau de la sécurité des patients : elles sont à risque de générer des discontinuités qui sont particulièrement susceptibles de conduire à des erreurs. L’analyse des événements indésirables graves en milieu hospitalier montre que des erreurs de communication entre les soignants sont impliquées dans environ deux tiers des cas. Ceci représente un risque pour les patients qui est évitable avec de meilleures techniques de communication. [5]
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants (médecins et conjoints collaborateurs), les techniques de base d’une bonne communication et de reconnaitre quelles sont les attitudes parasites sources de mauvaise communication avec les patients.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes