FAF_Comment le médecin fait-il face à sa propre maladie, quelles répercussions ?
La santé des médecins est un enjeu majeur de santé publique. Le médecin n’est pas seulement au service des soins de ses patients, il est aussi un être humain qui peut être malade, souffrir… Mais un médecin malade représente un paradoxe en soi. En tant que soignant, il peut avoir la sensation irrationnelle de vivre au-dessus des risques de la maladie, comme si la connaissance scientifique pouvait l’en préserver. Mais être médecin ne protège ni des risques professionnels ni des accidents de la vie personnelle et des maladies. (1)
Les conditions de travail des médecins se sont dégradées depuis la crise sanitaire et les projections démographiques ne permettent pas d’envisager une amélioration dans les prochaines années.
La surcharge de travail, le manque de vigilance, le déni et le sentiment d’invulnérabilité font que le médecin/malade se caractérise par son ambivalence: c’est à la fois quelqu'un qui sait et quelqu'un qui souffre. Il oscille entre deux comportements paradoxaux: celui de négliger son état de santé et celui de paniquer. Beaucoup de médecins n’ont pas conscience de leur état de santé; ils sont leur propre médecin traitant et privilégient l’auto-diagnostic et l’automédication en recherchant un conseil rapide auprès d'un confrère, avec les risques de minimisation des troubles, voire de déni ou de non-reconnaissance de la maladie que cela comporte. (2)
Le médecin n’est pas un patient comme les autres. Son parcours de soins personnel est fréquemment défaillant. (3) L’annonce du diagnostic surtout s’il est grave constitue toujours une effraction psychique, un véritable choc psychologique, tout particulièrement dans un tel contexte. Les conséquences psychologiques de l’annonce d’une maladie grave peuvent affecter son estime de soi, sa relation avec les autres ou encore sa qualité de vie. Le stress et l'anxiété sont fréquents, auxquels peuvent s'ajouter la fatigue, la douleur et les effets indésirables des médicaments. (4)
Le médecin malade devrait avoir un médecin traitant qui a un rôle fondamental à jouer, car la prise en charge intervient souvent très tardivement sur des pathologies déjà évoluées nécessitant une prise en charge parfois urgente et une orientation vers une structure de soins difficile à réaliser au vu du contexte. (5)
L’objectif général de cette formation est d’apporter aux participants un éclairage sur les enjeux psychologiques complexes intervenant lorsque le médecin est lui-même malade. Ceci afin de les sensibiliser aux répercussions de la maladie sur leur quotidien mais aussi à aider leurs confrères malades, si nécessaire, en leur apportant avec tact et humanité les informations nécessaires pour que ceux-ci puissent faire face au diagnostic et suivre efficacement le traitement et les soins nécessaires.
Les conditions de travail des médecins se sont dégradées depuis la crise sanitaire et les projections démographiques ne permettent pas d’envisager une amélioration dans les prochaines années.
La surcharge de travail, le manque de vigilance, le déni et le sentiment d’invulnérabilité font que le médecin/malade se caractérise par son ambivalence: c’est à la fois quelqu'un qui sait et quelqu'un qui souffre. Il oscille entre deux comportements paradoxaux: celui de négliger son état de santé et celui de paniquer. Beaucoup de médecins n’ont pas conscience de leur état de santé; ils sont leur propre médecin traitant et privilégient l’auto-diagnostic et l’automédication en recherchant un conseil rapide auprès d'un confrère, avec les risques de minimisation des troubles, voire de déni ou de non-reconnaissance de la maladie que cela comporte. (2)
Le médecin n’est pas un patient comme les autres. Son parcours de soins personnel est fréquemment défaillant. (3) L’annonce du diagnostic surtout s’il est grave constitue toujours une effraction psychique, un véritable choc psychologique, tout particulièrement dans un tel contexte. Les conséquences psychologiques de l’annonce d’une maladie grave peuvent affecter son estime de soi, sa relation avec les autres ou encore sa qualité de vie. Le stress et l'anxiété sont fréquents, auxquels peuvent s'ajouter la fatigue, la douleur et les effets indésirables des médicaments. (4)
Le médecin malade devrait avoir un médecin traitant qui a un rôle fondamental à jouer, car la prise en charge intervient souvent très tardivement sur des pathologies déjà évoluées nécessitant une prise en charge parfois urgente et une orientation vers une structure de soins difficile à réaliser au vu du contexte. (5)
L’objectif général de cette formation est d’apporter aux participants un éclairage sur les enjeux psychologiques complexes intervenant lorsque le médecin est lui-même malade. Ceci afin de les sensibiliser aux répercussions de la maladie sur leur quotidien mais aussi à aider leurs confrères malades, si nécessaire, en leur apportant avec tact et humanité les informations nécessaires pour que ceux-ci puissent faire face au diagnostic et suivre efficacement le traitement et les soins nécessaires.
Pour qui?
Médecins spécialistes en médecine générale et médecins d’autres spécialités concernés par la problématique traitée